Dans l’eau

J’aime le ciel comme un oiseau, les forêts comme un loup rôdeur, les rochers comme un chamois, l’herbe profonde pour m’y rouler, pour y courir comme un cheval, et l’eau limpide pour y nager comme un poisson

Guy de Maupassant

Tout a commencé pour moi, avec cet élément, en étant dessus, dans des transatlantiques (le Liberté) ou paquebot (le Ferdinand-de-Lesseps)) pour aller, en famille, à New York, à Conakry puis à Madagascar. Voyages hors du temps au-dessus des poissons volants et des dauphins, cavalcades et flâneries de pont en pont, escales exotiques à Zanzibar, Diego Suarez ou Dakar. Mais aussi les traversées en navire vers l’Angleterre, l’Irlande, la Norvège, les fjords, la Sicile, dans la mer Egée. Des petites croisières délicieuses aussi de Bangkok à Ayutthaya, sur le Nil, ou le Rhin avec Claudine. Mais je n’ai pas oublié la Moselle, la Sarthe, la Mayenne ou l’on alterne le vélo et le bateau sur le fleuve. Les lacs Léman, d’Annecy, de Tritiriva ou de Titicaca restent de bons souvenirs tout comme, essentiel, l’étang « originel » des platanes à Paris Jardins avec ses cascades. A la force des bras, descente de la Vézère en barque avec Claudine, de la Dordogne en canoé lors d’un challenge trophy, en canoë encore par deux fois dans l’Aveyron avec les collègues, dans la Grande Brière, et sur l’Yerres de Caillebotte en famille. Souvenirs émus de balade en pirogue au Cameroun, Sri Lanka ou Madagascar.

L’eau me fascine sous toutes ses formes ; mon métier et mes voyages m’ont appris à la connaître et l’apprécier. J’ai aimé nagé avec prudence le plus souvent dans la plupart des mers du monde, du Vietnam au Japon, à Madagascar, les Seychelles, Sri Lanka ou Bali, en passant par le Brésil, Cuba sans oublier les plages du Cameroun et la Guinée de l’enfance. Une découverte tardive des poissons de coraux n, se retrouver nez à nez avec des murènes à la Réunion ou avec des tortues à Nosy Bé ! Mais j‘apprécie aussi l’océan Atlantique (baignades autour de l’ile d’Yeu), la Manche (les galets d’Etretat) et la Méditerranée (Cassis et Agay bien sûr). Les ruisseaux et retenues d’eau de l’Esterel, du Tyrol, du Pays dogon ou des Cévennes m’ont aussi ravi.

L’eau est aussi un élément essentiel de l’espace urbain et péri-urbain. Je me suis efforcé de lui trouver sa place depuis la première mare créée à Belbeuf, jusqu’aux retenues de Bois- Guillaume, en passant par le canal crée à Alfortville. A Guibaré au Sahel aussi, là où l’eau est vraiment la vie, j’ai aidé les villageois à retenir cette eau vitale sous forme de retenues d’eau par digues gabionnées ou la chercher au fond des forages, et tout cela m’a fait aussi bien bouger !

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