Jouer

La réussite d’une personne est déterminé par les jeux de son enfance.

Tamil

J’ai toujours aimé jouer. Je considère que c’est dans le jeu que l’on se construit, que l’on apprend, et que l’on se distrait le mieux. J’ai plus appris au club de go de Paris dans les années soixante-dix qu’à la faculté de Sciences Economiques où j’ai été pourtant jusqu’au DEA.

Pas beaucoup de jouets et de jeux à la maison ; qu’importe j’en inventais, j’en improvisais : les livres devenaient des voitures, les cailloux des bonshommes, les nuages des montagnes, les étangs des mers, les arbres des villes… Plus tard je complétais mes armées de petits soldats, d’animaux de ferme, par des personnages en pâte à modeler, une autre de mes passions qui m’a fait réaliser de si nombreuses crèches à Noël, une fois père de famille.

Les jeux de société, bien sûr, m’ont enchanté, puisque j’ai été jusqu’à en créer, mais toujours avec l’envie de gagner. Cette envie de gagner est propice à la concentration, indispensable pour progresser dans le jeu, dans la vie.

Mais c’est dans les jeux de stratégie, les jeux où il n’y a pas (ou le moins possible) de Hasard que je me suis le plus éclaté, jusqu’à les explorer avec méthode dans mes livres en analysant leurs aspects culturels, historiques, psychologiques, ludiques, tactiques et stratégiques. Echecs, awélé, dames, et surtout le jeu de go ont été mes compagnons. Les jeux sont des bons « médias » pour dialoguer et mieux connaître ses enfants, ses amis, les inconnus, et surtout pour mieux se connaître soi-même et peaufiner son intelligence et son imagination créative.

Cette envie de jouer, cet amour du jeu m’a amené très loin dans cet univers, création de revue, de tournois, écriture de livres, création et publication puis diffusion de jeux à travers la création de sociétés spécialisées, jeux pédagogiques, articles...