Mali

Le Mali est un pays de peuples composites, de passage entre le désert et la savane, de chaleur et d’aprêté minérale, mais il a la chance d’être traversé par le fleuve Niger qui embellit ses belles villes, Bamako, Ségou, Mopti et irrigue ses rives.

C’est le pays de la musique, de la danse, de la culture artistique de peuples cultivés, fins et malins. Je m’y suis rendu dix-huit fois depuis l’an 2000, pour le travail (consultant en aménagement pour IFA Baco et la SIFMA), les « affaires » ou plutôt projets utopiques (promotion de logements « sociaux » avec PALOSA), et les escapades « touristiques » parfois mais si rarement.

J’ai particulièrement apprécié au Mali mon périple avec Denis à pied à travers le Pays Dogon, une merveille, et un second voyage mémorable (Ouagadougou, Tikaré, Pays Dogon, Mopti, Djenné, Ségoukouro et Bamako) avec Claudine, notre seconde fille, Paul et Mariam en 4x4 pourri et un guide incompétent. Souvenirs de deux autres périples en voiture vers la Guinée d’une part et vers Ouagadougou d’autre part, via Bobo Dioulasso, avec Denis qui faillit mourir en route de sa crise cardiaque.

A Bamako nous avions plusieurs camps de base confortables, après l’hôtel de l’amitié ce fut le « Mandé », puis le « Mirabeau » très accueillant et simple ou nous avions un peu l’impression de faire partie de la famille du personnel et de la rue, et un port d’attache « la Terrasse » où eut lieu l’un des attentats djihadistes de 2015 qui toucha aussi le Radisson Blue ou je séjourna lors du forum de Bamako en 2018.

L’arrivée des putschistes mit fin à mes séjours au Mali.