Bali

Bali à l’époque où nous nous y sommes rendus, en marge d’un voyage au Vietnam en 1993, donnait vraiment l’impression d’un paradis perdu ou retrouvé. Ce sentiment était surtout lié pour nous à la douceur de ce peuple, sa culture, son harmonie avec la nature, la finesse de ses temples et de son habitat. Avec cela un paysage de théâtre naturel avec ses volcans en fond de décor, ses lacs et ses rives au-devant et partout une nature domestiquée ou sauvage, rizières étagées et forêts préservées.

A Bali nous avons fait le tour de l’île en voiture avec les enfants, un passeport formidable pour rencontrer les Balinais, ce que nous avons fait dans un village isolé au milieu d’une vallée où les gens se baignaient nus dans le ruisseau. Un souvenir unique ou nous étions les seuls étrangers à partager une fête, repas, rites et jeux, fleurs dans la douce nuit balinaise.

Souvenirs aussi d’un hôtel-paillote donnant directement sur la plage avec des hamacs bercés par le bruit des vagues, escalade d’un volcan dominant l’île, et visites de temples, véritables bijoux à taille humaine, dans des sites de toute beauté. Nous avons aussi assisté à de nombreux rituels dont un enterrement coloré et plutôt joyeux (cela m’a fait penser a Madagascar en plus chic et fleuri) qui c’est terminé sur la plage où se brûlent les corps pas très loin des surfeurs.